Ayant allaité ma fille pendant presque un an et m’ayant occupé de ses premiers repas solides, je considère que c’est à mon chum de prendre la relève. Ainsi, depuis qu’elle a un an, il a pris avec brio le relais dans ce domaine. Ce n’est pas toujours facile. En constante évolution, notre petite fille veut elle-même prendre sa cuillère pour manger et ce, même lorsque c’est de la soupe. Vous pouvez vous imaginer les dégâts! Je dois cependant toujours revendiquer à mon chum son besoin d’autonomie. Effectivement, si c’était juste de lui, Zazounette n’aurait pas encore commencé à manger avec sa cuillère et encore moins avec ses doigts! Je dois lui redire que c’est normal qu’elle en échappe, qu’elle en lance, qu’elle se salisse; elle développe son autonomie. C'est grâce à moi (puisque mon chum ne l'aurait pas fait tout de suite) que Zazounette mange ses bananes comme nous (en les épluchant…) Bon, elle finit par manger un peu de pelure et avoir plein de banane dans les mains, visages, cheveux, pyjama… mais je lui répète qu’elle doit commencer quelque part, elle apprend à devenir autonome. L’autre jour, alors que je finissais mon repas et que mon chum était au salon à relaxer devant la télé, Zazounette mangeait seule dans sa chaise haute. C’est alors qu’elle a eu la brillante idée de lancer sa cuillère pleine de macaronis aux tomates. Ses bonnes idées ne se sont pas arrêtées là, elle a décidé de faire le clown et de mettre son bol (elle ne mange pas encore dans une assiette car la nourriture y reste encore moins longtemps…) devant ses yeux comme pour jouer à la cachette et pour la finale, elle s’est dit pourquoi ne pas me faire un chapeau avec ce magnifique bol rose de macaronis!! Évidemment elle a exécuté toutes ces prouesses très rapidement et je n'ai qu’eu le temps, entre 2 bouchées (la bouche encore pleine), de dire à mon chum : « viens m’aider chéri, elle en met partout ». Mon copain, bien installé dans son divan, n’a pas bougé d’un poil. Il est resté paisiblement assis dans son fauteuil et m’a dit d’une voix douce avec un arrière goût de petite vengeance : « laisse-la faire, elle fait son autonomie… » C’est à ce moment que j’ai compris que j’ai employé de façon un peu trop abusive le mot AUTONOMIE. Je ne sais pas pourquoi mais quand je dois moi-même m’occuper du repas de Zazounette et de la nettoyer, je n’ai pas le goût de me faire niaiser avec son besoin d’indépendance!!
Très drôle, il faut que je fasse lire au papa de ti-poulet!
RépondreSupprimerL'art d'essayer de tracer une ligne entre le bébé et la petite fille... pas toujours facile!
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